Ces Merveilleuses entités - Le médium photographe by Ségur Philippe de

Auteur:Ségur, Philippe de [Ségur, Philippe de]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Essai, France, Paranormal
Éditeur: MariePath13 - Giga (MariePath13 - TAZ)
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00

La femme s'en est allée me chercher un papier sur lequel apparaissait un plan avec le lieu identique à celui que j'avais désigné, il y avait indiqué : trésor, or.

Elle l'avait rêvé, une nuit, et dessiné au petit matin. Depuis je n'ai plus eu de nouvelles et ne sais rien à propos de sa découverte...

Triste histoire, joyeux fantômes

Dans les mois qui avaient précédé cette histoire, un peu par hasard je me retrouvais non loin de chez moi dans une immense maison. Une bastide provençale du dix-septième siècle.

Elle appartenait à un couple dont le mari était un professeur en médecine de très grande réputation. Il s'agissait de personnes très sympathiques malgré leur rang.

Je ne veux pas dire par là que les gens qui ont un rang très élevé ne sont pas sympathiques, mais j'en connais pas mal. Il m'est arrivé de me déplacer pour faire une séance chez des personnes qui gagnent plusieurs dizaines de milliers d'euros par jour et qui me recevaient pendant trois heures sans même me proposer un verre d'eau. Ils se reconnaîtront, d'ailleurs j'ai refusé de retourner les voir. J'aime le contact dans la simplicité.

Revenons donc à cette maison qui faisait dans les six cents mètres carrés. Je fus invité à entrer par le maître des lieux dans un salon qui comprenait quatre immenses pièces, les sensations étaient fortes, intenses, mais non négatives. Je ne voyais rien, me sentais à mon aise et éprouvais une sensation que je ne m'expliquais pas à ce moment précis, une certaine joie.

Pourquoi suis-je là ?

Qu'attendent ces gens de moi ?

Je fis confiance à mon instinct et après avoir obtenu la permission du propriétaire, je me laissais guider à travers ce lieu superbe. Je passais par une véritable cuisine provençale, accédais à un large escalier, me retrouvais à l'étage et examinais pièce après pièce en ne ressentant toujours que du bonheur et de la joie.

Je redescendais par un autre escalier de service qui accédait à un petit bureau.

Toujours rien, je me retournais vers cet homme et lui dis : « Professeur, je ne comprends pas pourquoi vous m'avez appelé, je ne ressens que de l'amour dans cette maison. » Il me répondit par un sourire qui voulait en dire long.

J'ouvris la porte de son bureau et là j'arrivais dans l'un des quatre salons. Son épouse, qui avait délégué la visite à son mari, me souriait assise sur son canapé, une couverture de laine sur ses jambes, un livre à la main, complètement détendue. À ce moment-là j'entraperçus une multitude de brumes autour d'elle et peu à peu des visages d'enfants m'apparaissaient.

Un plateau sur lequel une tasse de thé et des biscuits m'attendaient. Ils m'invitèrent à m'asseoir, je me sentis de mieux en mieux. Puis il me posa la question :

« Que ressentez-vous chez nous ? »

Je leur répondis, ce que j'avais auparavant dit dans le bureau.

Mon pendule à la main et déjà en communication avec les lieux, je leur dis que cette pièce était construite bien avant la maison et qu'elle

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